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Avez vous lu la brochure sur La pêche en 1ère catégorie? (source AAPPMA 06)

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L'Estéron est une rivière française, second plus important affluent du Var après la Tinée.Il se jette en rive droite. Il coule dans les départements des Alpes-de-Haute-Provence et des Alpes-Maritimes. Sa longueur est de 66,7 kilomètres.  

Elle naît sur le territoire de la commune de Soleilhas dans le département des Alpes-de-Haute-Provence  à six ou sept kilomètres à l'est-nord-est de Castellane, et prend presque d'emblée la direction de l'est. Il franchit rapidement la limite avec le département des Alpes-Maritimes, et continue dans cette direction jusqu'à son confluent avec le Var au niveau de la commune du Broc, quelques kilomètres en amont de Nice.

 

Pont de la Cerise  Le Riolan

 

 

LES PRINCIPAUX AFFLUENTS

 

L'Estéron posséde tellement d'affluents qu'il serait très dur des les lister tous. Voici donc les principaux.

 

A partir de la source :

Cougourdières (Rive gauche) Gars

La Gironde (Rive droite) Le Mas

Le Riolan (Rive gauche) Sigale

Vallon de la Bouisse (Rive droite) Conségudes

Vallon de la Pegière  (Rive droite) Conségudes

  

Vers Vascognes  La Gironde

 

 

DEBITS ET PLUVIOMETRIE

(Source Wikipédia)

 

L'Estéron est une rivière assez abondante toute l'année. Son débit a été observé sur une période de 97 ans (1911-2007), au Broc, tout près de son confluent avec le Var. Le bassin versant de la rivière y est de 451 km², c'est-à-dire sa quasi totalité.

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière au Broc est de 6,96 m³ par seconde.

L'Estéron présente des fluctuations saisonnières typiques du régime pluvial méditerranéen. On y distingue en effet deux périodes de crue liées aux équinoxes. Les hautes eaux d'automne portent le débit mensuel moyen à un niveau situé à 10,1 m³ par seconde, en novembre et sont suivies d'une très légère baisse de débit à 8,84 m³ par seconde en janvier. Suit alors une deuxième montée du débit aboutissant à un second sommet en mars (10,3 m³) et avril (9,34 m³). Dès lors s'amorce une décrue régulière qui mène aux basses eaux d'été de juillet à septembre inclus, avec l'étiage au mois d'août (moyenne mensuelle de 2,16 m³ par seconde), ce qui est encore assez costaud en Provence. Au total, les oscillations saisonnières sont peu importantes. Cependant les fluctuations de débit peuvent être beaucoup plus prononcées sur de courtes périodes.

Le VCN3 peut chuter jusque 0,82 m³, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est toujours pas trop sévère.

Les crues peuvent être très importantes pour une petite rivière à bassin réduit. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 160 et 270 m³. Le QIX 10 est de 340 m³ par seconde et le QIX 20 de 400 m³. Le QIX 50 atteint 490 m³.

Le débit instantané maximal enregistré a été de 464 m³ par seconde le 20 décembre 1997. En comparant cette valeur avec l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était plus importante que vicennale, sans doute d'ordre d'une quarantaine d'années, et donc relativement rare.

Au total, l'Estéron est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 488 millimètres annuellement (contre 746 pour la Tinée), ce qui est élevé, valant nettement plus que la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais inférieur à la lame de la totalité du bassin du Var (553 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 15,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.

 

 

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  Voir tous les parcours de l'Esteron en détail

 

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